
Fascinants par leur taille
minuscule, les colibris,
passent de fleur en fleur pour trouver le nectar qui constitue l'essentiel de
leur alimentation. Ils sont capables d'un vol extrêmement performant et rapide.
Battant des ailes plusieurs dizaines de fois par seconde – de sorte, qu'en vol,
il est impossible de distinguer ces dernières –, les « oiseaux-mouches », comme
ils sont surnommés, sont les seuls oiseaux à savoir voler en marche arrière.
La légende du colibri est une parfaite illustration de l'esprit et de la méthode Kaizen :
On peut toujours améliorer sa situation, aussi dramatique soit-elle, en faisant ici et maintenant les petits pas qui sont à notre portée.
La légende
Un jour, dit la légende, un incendie commence à ravager
la jungle. Affolés, hommes et bêtes fuient en tous sens. Seul un petit colibri,
sans relâche, fait l'aller et retour de la rivière au brasier, une minuscule
goutte d'eau dans son bec, pour la déposer sur le feu. Un toucan à l'énorme bec
l'interpelle : "Tu es fou colibri, tu vois bien que cela ne sert à
rien." "Oui je sais, répond le colibri, mais je fais ma part." Interloqué, le toucan commença à faire de
même, bientôt imité par dix, cent toucans. Les éléphants s'y mirent… Voyant le
manège des animaux, les villageois s'y mirent également… Au bout du compte, il
y eut bien quelques plumes roussies et quelques pieds brûlés, mais cette
nuit-là, un petit colibri a sauvé la forêt.
Voici cette légende amérindienne racontée en français par Pierre Rabhi :
Maintenant que vous connaissez
l'histoire, retrouvez cette légende du colibri en dessin animé ! Elle est
racontée (en anglais) par Wangari Maathai,
première femme africaine à avoir reçu le prix Nobel de la paix pour son
engagement en faveur de l'environnement.
Traduction :
Je veux être un colibri
Nous sommes constamment bombardés
de problèmes auxquels nous devons faire face et qui quelques fois nous
submergent complètement. L'histoire du colibri est celle d'une forêt dévorée
par le feu. Tous les animaux sortent de la forêt et ils sont paralysés, ils
regardent la forêt en train de brûler et ils se sentent tous accablés,
impuissants, sauf le petit colibri. Il dit :"Je vais faire quelque chose à
propos de ce feu." Alors il vole jusqu'au ruisseau le plus proche et il
prend une petite goutte d'eau dans son bec et il va la mettre sur le feu. Et il
monte et redescend, monte et redescend, monte et redescend, aussi vite qu'il peut.
Pendant ce temps tous les animaux, bien plus gros que lui comme les éléphants
avec leurs grandes trompes, pourraient apporter beaucoup plus d'eau. Ils
restent là, impuissants et ils disent au colibri : "A quoi ça sert ce que
tu fais ? Tes ailes sont trop petites, ton
bec est minuscule, tu ne peux amener qu'une goutte d'eau à la fois." Mais tandis
qu'ils continuent de le décourager, il se retourne vers eux sans perdre de
temps et il leur dit : "je fais ce que je peux."
Et ça, pour moi, c'est ce que
nous devrions tous faire. Nous devrions toujours faire comme le colibri. Il se
peut que je me sente insignifiante mais je ne veux certainement pas être comme
les animaux qui regardent sans rien faire tandis pendant que la planète est en
train d'être détruite. Moi, je veux être un colibri, je veux faire ce que je
peux.
Et donc les éléphants de la légende sont des immigrés ?
RépondreSupprimerOu les amérindiens se sont ils déplacés pour connaître cette légende ? Dans ce cas ont ils importés des colibris en Asie ou en Afrique ? Bref beaucoup de questions en suspens !